Difficultés pour Lavalas d’établir un bilan satisfaisant pour la population haitienne , 9 ans après le retour d’Aristide

Le parti au Pouvoir , Fanmi Lavalas , peine à dresser un bilan des progrès réalisés par la population haitienne , neuf (9) ans après le retour d’exil du Président Jean Bertrand Aristide . Le représentant national a.i. , Jonas Petit, s’est rabattu sur deux (2) actions politiques jusqu’ici en voie d’exécution : l’abolition de l’Armée et la Restitution de la dette de l’Indépendance . Concernant ce dernier point, le Président de la République , Jean Bertrand Aristide , en a fait une priorité . Le chef de l’Etat qui faisait le bilan des neuf (9) ans de présence d’affilée de Lavalas au Pouvoir a comparé le combat pour le retour physique en 1994 à celui de la restitution en 2003 . Selon M. Aristide, le retour à l’ordre constitutionnel a été possible grâce à l’unité et à la solidarité de la population haitienne, il en sera de même pour la restitution. Le dirigeant Lavalas a tenu ses propos à l’occasion de la clôture d’un colloque international sur la restitution au Palais National , le mercredi 15 octobre . De son côté, le chef a.i. du parti Lavalas , Jonas Petit , entouré de plusieurs sénateurs et députés contestés et d’activistes Lavalassiens, en conférence de presse-bilan , a mis sur le compte de Lavalas la liberté d’expression et la liberté de la presse . Face à l’étonnement des journalistes, M. Petit , tout sourire, a renvoyé la presse à faire un examen de conscience et à se plonger dans les archives . Jonas Petit poursuit que la démocratie en Haiti est toujours en chantier , et appelle chaque haitien à y apporter une pierre. « Depuis neuf (9) ans , l’espace démocratique n’a cessé de s’agrandir dans le pays », affirme le dirigeant Lavalas. 15 octobre 1994 , « retour à l’ordre constitutionnel », Jean Bertrand Aristide s’adresse à la nation derrière un panneau de verre sous la protection de 23 mille soldats américains, tout cela au nom de la démocratie. Mais, neuf (9) ans après, notent plus d’un, l’espoir de vivre , beaucoup d’haitiens sont allés le chercher ailleurs .