Si le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a reconnu la responsabilité de son organisation dans l’introduction du choléra en Haïti, l’aspect relative à l’indemnisation des victimes demeure un point litigieux. Les responsables du Bureau des Avocats Internationaux (BAI), qui défendent les familles des victimes du choléra, réclament une indemnisation des victimes par l’Onu en plus de l’engagement dans la lutte pour l’éradication de l’épidémie. Mario Joseph, président du BAI, a en maintes occasion insisté sur l’importance de l’indemnisation. Le BAI avait introduit une action auprès d’un tribunal de New York en ce sens. De son coté, M. Ban a présenté le mois dernier un rapport sur la nouvelle approche de l’Onu face à l’épidémie de choléra en Haïti.Dans le cadre de cette nouvelle approche M. Ban avait fait état d’un volet communautaire.Interrogé pour savoir si ce volet inclurait une composante individuelle, comme le versement d’argent aux familles des victimes du choléra, le chef de l’ONU a déclaré que des consultations sur le terrain seraient nécessaires, tout en reconnaissant les difficultés.« Cette approche nécessiterait l’identification des personnes décédées et des membres de leur famille. Cela exigerait aussi la certitude d’un financement suffisant pour fournir un montant fixe significatif par décès de choléra », a déclaré M. Ban. « Une évaluation supplémentaire est nécessaire pour savoir si et comment les informations limitées sur les décès dus au choléra – y compris l’identité des victimes – peuvent être utilisées et sur les défis et les coûts associés à cet effort. Quelle que soit la conception éventuelle du programme, il y a un obstacle familier : un financement adéquat », avait-il expliqué. LLM / radio Métropole Haïti
Discussions autour de l’indemnisation des victimes du choléra
Publicité