Les délégués de divers secteurs du pays ont répondu à l’invitation de la Convergence Démocratique à l’exception de Fanmi Lavalas qui n’a pas été représenté officiellement. Toutefois, le porte-parole du parti au pouvoir a communiqué une correspondance de Jean Bertrand Aristide aux dirigeants de la Convergence. La nécessité d’un accord politique en vue d’une solution à la crise, la gouvernabilité du pays, la justice et la sécurité, la promotion des investissements, la relance de l’ économie et le développement social ont été les principaux thèmes qui ont alimenté la séance de réflexion de l’Opposition ce jeudi 19 avril. Sur l’initiative de la Convergence Démocratique, des représentants de diverses catégories sociales et d’organisations de la Société Civile, ont partagé leur point de vue sur la crise pour aboutir aux constats suivants: le président Jean Bertrand Aristide refuse de négocier avec les haïtiens privilégiant le dialogue avec l’étranger, la souveraineté d’Haïti est au rabais, le pays est à bout de souffle. Les participants estiment qu’il faut arriver à une mobilisation générale de toutes les forces vives du pays, sans écarter la Communauté Internationale de façon à obliger le président Aristide à négocier un accord politique, la Société Civile doit prendre ses responsabilités en jouant le rôle d’arbitre. Les participants ont aussi souligné la nécessité de dépolitiser la Police Nationale d’Haïti (PNH) qui selon eux, serait sous la totale dépendance du pouvoir en place. Selon les rapports de divers ateliers mis sur pied pour la circonstance, les participants sont arrivés au consensus suivant: il faut trouver un accord politique, solution idéale pour sortir le pays de l’impasse.
Divers secteurs à la séance de réflexion de la Convergence
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