Ce don permettra à la Banque interaméricaine de développement (BID) et a l’Union européenne d’élargir leur programme de formation professionnelle en améliorant les services fournis par des établissements du secteur privé et des ONG .Le don de l’UE, qui sera administré par la BID, permettra d’améliorer les services de formation professionnelle fournis par des établissements du secteur privé et des organisations non gouvernementales ainsi que de renforcer l’Institut national de formation professionnelle (INFP) du Ministère de l’éducation haïtien. À l’heure actuelle, l’INFP met en œuvre un programme visant à former environ 30 000 jeunes, à l’aide d’un financement de $22 millions de dollars approuvé par la BID l’année dernière. Les 5 000 premiers étudiants devraient s’inscrire plus tard dans l’année, a rapporté la chef de projet de la BID, Emma Naslund-Hadley. » Alors que le financement de la BID cible les institutions publiques, les ressources de l’UE permettront de moderniser les installations, l’équipement, les technologies et le matériel didactique des établissements privés et des ONG fournissant des services de formation professionnelle en Haïti », souligne la BID. » Ce programme privilégie les jeunes sans emploi et sous-employés entre 15 et 24 ans, qui n’ont pas suivi un enseignement théorique, n’ont ni expérience dans le domaine du travail ni qualifications professionnelles leur permettant de prétendre à une meilleure rémunération » précise la note de la BID. » Les participants, qui recevront une allocation et une assurance en cas d’accident, bénéficieront d’une formation dans les corps de métier où il existe une demande avérée. Une fois qu’ils auront complété un minimum de 300 heures d’instruction, les jeunes auront la possibilité d’effectuer des stages en entreprise ». » On s’attachera tout particulièrement à recruter des jeunes femmes dans des métiers où elles sont sous-représentées, comme dans la construction, la charpenterie, l’électricité, la plomberie, l’automobile et la mécanique générale, la climatisation et la réfrigération, le travail des métaux et la soudure « , expliquent ls responsables de la BID. » La demande d’ouvriers spécialisés émane en partie des programmes soutenus par les donateurs en Haïti. Le portefeuille d’opérations de la BID se montant à $500 millions finance des projets touchant à la remise en état des routes, des ponts, ports et aéroports ; la construction d’écoles, de dispensaires, de systèmes d’eau potable, d’assainissement et d’irrigation, ainsi que des investissements dans l’agriculture et l’aménagement local », conclut la note de la BID.
Don de 5,5 millions de dollars de l’Union Européenne au secteur éducatif
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