Amnesty International a publié le jeudi 19 avril son dernier rapport sur la situation des Droits Humains en Haïti. Dans ce rapport, l’Organisation Internationale de défense des Droits de l’Homme se montre inquiète de l’émergence de groupes armés illégaux attachés notamment à la sécurité des Maires lavalas qui font la pluie et le beau temps dans leurs communes respectives. « C’est un motif de préoccupation majeure, étant donné que certains de ces groupes de répression veulent se substituer aux agents de l’ordre » a fait remarquer Amnesty International. Elle appelle les autorités haïtiennes à respecter leurs engagements en démentelant ces bandes armées et en traduisant devant la justice ceux là qui sont impliqués dans des actes de violence contre la population. « L’éradication de l’impunité demeure subordonnée à l’existence d’un système judiciaire digne de ce nom » écrit Amnesty International qui a noté les lenteurs de l’appareil judiciaire haïtien dans le traitement de certains dossiers tels l’assassinat du Directeur de Radio Haïti Inter Jean Léopold Dominique et de celui de son gardien Jean Claude Louissaint. L’Organisation recommande aux autorités haïtiennes de prendre les mesures appropriées pour améliorer la situation des Droits de l’Homme. Elles doivent garantir la sécurité des défenseurs des Droits Humains et des journalistes qui souvent font l’objet de menaces, poursuit Amnesty International qui plaide en faveur du respect des droits individuels et de la liberté d’expression en Haïti. Amnesty International se dit enfin préoccupée par l’augmentation du taux de criminalité dans le pays et note la passivité de la Police Nationale Nationale (PNH) dans les violentes manifestations d’OP lavalas. En ce sens, l’Organisation Internationale de Défense des Droits Humains insiste sur la nécessité de « garantir l’indépendance et le professionnalisme de la PNH et de veiller à ce qu’elle soit tenue de rendre des comptes.
Droits de l’Homme :Amnesty exprime ses vives préoccupations
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