Au moins un étudiant a été malmené par un policier affecté au commissariat de Port-au-Prince le mercredi 28 avril 2004 . Des mesures disciplinaires sont réclamées par les anciens “GNBistes”, braves opposants au régime Lavalas déchu. Les incidents se sont produits peu après un sit-in des membres de l’UEH en faveur de meilleures conditions d’enseignement. La situation devant la faculté d’Ethnologie dans l’aire du Champ de Mars, ce mercredi, rappelle l’ époque du GNB,celle de la mobilisation ayant contribué a la chute du régime de Jean Bertrand aristide.Des barricades constituées de chaises ont été dressées à la rue magloire ambroise sur fond d’expression de revendications.Réfectoire, laboratoire, moyen de transport pour les recherches, électricité à la faculté, des besoins élémentaires, affirment les étudiants à l’occasion d’un sit-in. Les futurs ethnologues attirent l’attention des autorités sur la nécessité de satisfaire leurs revendications, faute de quoi les « Gnbistes » seront de retour.Les étudiants de la fac d’Ethnologie rappellent au gouvernement Alexandre/Latortue qu’ils n’avaient pas gagné les rues pour le plaisir. Ils font valoir que cette lutte avec son cortège de victimes a été menée pour un changement véritable. Après le sit-in, les étudiants ont pris la direction du commissariat de police de Port-au-Prince pour réclamer des chaises qu’aurait saisies l’ex-commissaire Ricardo Etienne lors des récents troubles politiques. Sur les lieux, ils ont rencontré non seulement l’hostilité d’un policier dénommé Canès mais aussi sa brutalité. Une tentative de conciliation des responsables du Commissariat de Port-au-Prince n’a pas abouti.
Effervescence à la Faculté d’Ethnologie suite à des incidents entre policiers et étudiants
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