Église Catholique : « Convocation 2004 » à l’occasion du Bicentenaire de l’Indépendance d’Haïti

L’Eglise Catholique organise un symposium les 21, 22 et 23 novembre prochains dans le cadre de la « Convocation 2004 », une série d’activités lancées par les évêques catholiques haïtiens pour préparer la commémoration du Bicentenaire de l’Indépendance d’Haïti, a appris AlterPresse. En guise de préparation à ce symposium, le comité diocésain de l’Archidiocèse de Port-au-Prince a organisé les 11 et 12 octobre un congrès sur le thème « être chrétien aujourd’hui en Haïti ». Cette activité a réuni plus de 300 délégués des paroisses de l’Archidiocèse de la capitale. La Hiérarchie Catholique entend porter les haïtiens à prendre conscience de la dégradation accélérée des structures du pays. Le Nonce Apostolique, Monseigneur Luigi Bonazzi, l’Archevêque co-adjuteur de Port-au-Prince, Monseigneur Serge Miot, le responsable de la Commission Justice et Paix, Père Jean Hanssens, ont été remarqués parmi les personnalités religieuses présentes. Invité à intervenir dans ce congrès, le professeur Victor Benoit, numéro 1 du Congrès National des Mouvements Démocratiques (CONACOM) et dirigeant de la coalition d’Opposition Convergence Démocratique, ne s’est pas présenté. Le 15 juin 2002, les Evêques Catholiques avaient lancé la « Convocation 2004 » sur le thème : « L’Eglise, une communauté en Jésus Christ, le chemin de la fraternité ». Ils avaient insisté sur le rôle de l’Indépendance d’Haïti dans la quête de la dignité de l’Haïtien. « Grâce aux combats et aux sacrifices, nos ancêtres ont brisé les barrières de la peur et du désespoir pour retrouver leur dignité. Bientôt cet événement aura 200 ans. L’Eglise veut commémorer cet événement important, premier de notre histoire de peuple libre », avaient-ils souligné. Les Evêques en avaient profité pour rappeler le type de société que l’Eglise est appelée à construire. « Peu à peu nous voulons construire une société de fraternité fondée sur la vérité où l’on respecte la justice et les droits humains; une société de paix où chaque citoyen est intégré » avaient-ils indiqué.

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