« Le Conseil électoral provisoire n’a pas pour mission de chercher à savoir si un candidat à la double nationalité ou non. C’est le rôle des partis politiques impliqués dans le processus d’enquêter sur les candidats qui briguent les mêmes postes électifs que les leurs », a déclaré à Radio le président du Cep Max Mathurin dans une interview accordée à Radio Métropole, vendredi dernier. En revanche, le président du Cep donne la garantie que les prescrits du décrêt électoral seront respectés en ce qui a trait aux partis et candidats inscrits pour prendre part au scrutin présidentiel, législatif et local. Selon Max Mathurin, les décisions de rejet ou d’acceptation de candidature seront guidées par le décrêt électoral et l’authenticité des listes de cinq mille membres soumises à l’institution électorale. Dans l’intervalle, le Cep s’active à vérifier toutes les listes dans la perspective de leur publication définitive cette semaine. Les responsables du Cep rencontrent, lundi 22 août, les partis politiques autour du projet de calendrier électoral. Des informations diffusées la semaine dernière avaient fait croire que le Conseil électoral provisoire avait soumis aux partis politiques un calendrier modifié. Selon ces informations, le premier tour du scrutin présidentiel allait se dérouler le 6 novembre. Et si la tenue d’un second tour s’avèrait nécessaire, il aurait lieu comme prévu le 18 décembre.
Elections : la double nationalité refait surface
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