Les sanctions qui détériorent la situation socio-économique de la population déjà précaire ne sont pas les bienvenues. La classe politique dans son ensemble le déclare haut et fort. Mais, en ce qui a trait à des mesures ciblant les membres du pouvoir, nos formations politiques sont divisées sur la question.L’Evêque de Jérémie se prononce contre la menace de sanctions économiques brandies par la communauté internationale, qui doute de la volonté du gouvernement à organiser des élections dans les meilleurs délais. Monseigneur Romélus met en garde la communauté internationale contre toute ingérence dans les affaires haïtiennes. L’Evêque demande à la Présidence et au CEP de s’entendre sur la date des élections sans pression. Mgr. Romélus ne voit aucun inconvénient à ce que la rentrée parlementaire ne se fasse pas le 12 juin. Toujours concernant les élections, le Président du Conseil Electoral Provisoire dément toute formation d’une commission mixte Exécutif/CEP chargée d’évaluer le processus. Léon Manus s’inscrit en faux contre les propos tenus en ce sens par le Premier Ministre Alexis. Une rencontre entre les parties est annoncée pour ce vendredi 7 avril où il sera question des dates des prochaines élections.
Elections – Sanctions
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