Après la disparition de l’Anthropologue de la Culture, Rachel Beauvoir-Dominique, le 5 janvier, c’est la nouvelle du décès de l’émérite chanteuse, danseuse et comédienne, Emerante de Despradines Morse, un jour plus tôt, qui vient répandre du chagrin dans le secteur de la Culture et dans de nombreux foyers. Le Ministère de la Culture et de la Communication (MCC) salue avec révérence la mémoire et l’héritage de feu Madame de Despradines qui a été l’une des premières promotrices du folklore haïtien. À son sujet, le quotidien Le Nouvelliste raconte qu' »elle a été la première femme d’un milieu relativement instruit et aisé à oser chanter et danser le folklore vaudou haïtien et le mettre sur scène ». Pour sa formation artistique, la regrettée Emmy (son nom d’artiste) avait fréquenté les écoles des meilleures chorégraphes de son époque: Catherine Dunham et Martha Graham. Pendant une brève carrière de cinq (5) ans aux Etats-Unis, elle a été employée par Catherine Dunham « pour apprendre aux autres les chants du folklore haïtien ». C’est peut-être grâce à cette contribution que les haïtiens sont aujourd’hui émerveillés et fiers en visionnant sur Youtube des chorales étrangères interprétant « Wangol » ou « Peze Kafe ». Artiste accomplie, Emerante de Despradines, compte trois (3) disques à son actif. Née en 1918 selon un tweet de son fils Richard A. Morse (musicien du groupe Racine Haïtien RAM), elle est la défunte tante de l’ex-Président de la République, Michel J. Martelly. Le secteur culturel haïtien n’oubliera jamais une figure comme Emerante de Despradines Morse. Le Ministre de la Culture et de la Communication, Limond Toussaint, le Directeur Général, Jean Michel Lapin et tous les cadres du Ministère, envoient aux membres de la famille et aux proches de cette icône du folklore haïtien, le témoignage de leur sincère affection. EJ/Radio Métropole Haïti
Emerante de Despradines Morse s’est éteinte
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