En dépit des oppositions internes et externes, le CEP est prêt à organiser les élections

Le conseiller électoral et directeur a.i, du CEP, François Benoît, affirme que techniquement les élections sont possibles soulignant qu’il faut toutefois élaborer un cadre légal et définir le mandat du CEP.Tout en reconnaissant que les sénatoriales devraient être organisées par un Conseil Electoral Permanent, M. Benoît regrette le retard mis pour lancer le processus.Il rappelle que depuis le 24 mai, le CEP avait soumis un projet de loi à l’exécutif pour l’organisation des élections indirectes. » L’exécutif avait en sa possession les moyens pour faciliter le bon déroulement des indirectes », dit-il notant que des intérêts politiques sont en jeu. En ce qui a trait au retour éventuel de, Jacques Bernard, ancien directeur général du CEP, M. Benoît rejette les allégations de celui-ci précisant que le CEP a la capacité technique d’organiser les élections. » M. Bernard n’a pas encore contacté officiellement les conseillers électoraux « , dit-il soulignant qu’il faut une nouvelle lettre de nomination à M. Bernard pour réintégrer son poste. Tout en ignorant si l’exécutif a joué un rôle quelconque dans le retour de M. Bernard, le conseiller François Benoît signale qu »il y a eu beaucoup de parrainage et de publicité pour son retour ».Intervenant à la rubrique  » Invité du jour » de radio Métropole, M. Benoît a soutenu que le processus doit être engagé immédiatement pour que les élections puissent être organisées avant la fin de l’année.Selon M. Benoît 90 jours est le strict minimum pour l’organisation de ces élections. En ce qui concerne les dissensions internes, M. Benoît qualifie de malade mental, l’un des conseillers dissidents tout en mettant l’accent sur la nécessité de contrecarrer les propagandes de mensonges. Les conseillers et les conseillers dissidents, Pierre Richard Duchemin et Patrick Fequiere, s’étaient affrontés au palais national mardi et au parlement mercredi dernier.  » Ces messieurs ne viennent plus au travail, ils s’amènent seulement chaque fin de mois pour réclamer leur cheques et leurs allocations de gazoline », argue t-il tout en rejetant les accusations de malversation.Tout en se déclarant prêt à répondre aux questions du chef du parquet, M. Benoît soutient qu’il n’a absolument rien à se reprocher.

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