En piste pour une deuxième semaine de consultations politiques

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On s’achemine vers une deuxième semaine de discussions et de consultations politiques en vue de la formation d’un nouveau gouvernement.Une nouvelle rencontre entre le chef de l’état et les dirigeants des partis politiques représentés au parlement est prévue pour le lundi 21 avril au palais national.Pendant ce temps, le sénateur Rudy Herivaux est indigné de l’exclusion du parti Fanmi Lavalas des négociations lancées mardi dernier.M. Herivaux qui se dit consterné rappelle au chef de l’état qu’il avait pu revenir au pouvoir grâce à la détermination des militants du parti Lavalas. » J’attends une invitation du chef de l’état », martèle t-il.Le premier ministre démissionnaire, Jacques Edouard Alexis, dans ses premières déclarations, 7 jours après le renvoi de son gouvernement a voulu calmer la tension des acteurs et de l’opinion publique en évitant de critiquer les sénateurs ayant censuré son gouvernement. » C’est le jeu constitutionnel et démocratique », lance t-il tout en appelant à la formation du nouveau gouvernement. » C’est dommage que je quitte le poste ainsi mais le pays ne perd rien parce que je continuerai à être à son service « , a soutenu M. Alexis en marge de la cérémonie funèbre du policier nigérian de la Minustah assassiné samedi dernier.Jacques Edouard Alexis estime qu’au delà des personnes tout doit être fait pour sortir le pays du marasme. » Il faut tout mettre en place pour que le pays retrouve la voie de la paix et de la stabilité », ajoute t-il.Au sénat, les sénateurs de Lespwa affichent leur désaccord avec les 16 sénateurs interpellateurs.Le sénateur Joseph Lambert ( Lespwa) avait indiqué que le chef de l’état peut nommer le premier ministre sur une période s’étalant jusqu’au 31 avril.Les sénateurs interpellateurs eux souhaite la désignation dans le meilleur délai d’un nouveau chef de gouvernement.Evaliere Beauplan (Pont) dit comprendre les déclarations du sénateur Lambert qui n’est pas motivé par les nombreuses manifestations contre la cherté de la vie. » Il y a des gens qui font des faux calculs et qui sont content quand le pays est en crise », lance le sénateur Beauplan.

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