Entrée en fonction du ministre de la justice. Me Gousse promet de profonds changements dans l’appareil judiciaire haïtien

Le ministre de la justice, Bernard Gousse, a été investi dans ses fonctions, le jeudi 18 mars 2004, par le chef du gouvernement, Gérard Latortue. Le nouveau garde des sceaux a pris l’engagement d’œuvrer en faveur de profonds changements dans l’appareil judiciaire. Maitre Gousse entend ainsi garantir le respect du droit et de la justice. «Justice pour tous, sécurité pour tous», voilà le maitre mot du nouveau ministre de la justice. Maitre Bernard Gousse, d’entrée de jeu, a pris l’engagement d’opérer d’importants changements dans l’appareil judiciaire en vue de permettre à la population de jouir pleinement de ces privilèges constitutionnels. La plupart des problèmes auxquels se trouve confrontée la justice haïtienne sont déjà identifiés, il faut maintenant trouver les solutions appropriées, selon Monsieur Gousse. Le nouveau garde des sceaux se propose de contribuer à la formation des cadres de l’appareil judiciare à partir de la fondation même. Entendez par là, la restructuration de l’école de la Magistrature et des Facultés de droit de l’Université d’Etat. Maitre Bernard Gousse entend ainsi privilégier les critères de compétence. En outre, Bernard Gousse dit compter sur la collaboration du ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, Hérard Abraham, et du chef de la police nationale, Léon Charles, pour garantir la sécurité des vies et des biens dans le pays. Maitre Gousse croit important d’avoir une police « non politisée » au service de la population et de la justice. L’institution policière doit, avant tout, mettre de l’ordre en son sein, soutient le ministre de la justice. Avec une telle volonté de promouvoir le respect du droit et de la justice et de garantir la sécurité des vies et des biens, le chef du gouvernement ne peut que se réjouir. Gérard Latortue a appelé tout un chacun à collaborer avec son ministre de la justice. Les organisations de défense des droits humains n’ont de cesse dénoncer des crimes politiques et des exactions commis sous le régime lavalas. Au mépris des victimes, les coupables continuaient de vaquer à leurs occupations en toute impunité. Le gouvernement de Gérard Latortue qui se montre conscient de la situation annonce que, conformément aux lois de la République, toutes les mesures nécessaires seront adoptées avant longtemps.

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