Le Pentagone a annoncé ce lundi que l’ouverture temporaire de trois bases militaires aux États-Unis pour accueillir 1.800 enfants sans-papiers en raison – justifie-t-il – de la crise humanitaire provoquée par l’avalanche des enfants, principalement d’Amérique centrale, qui traversent la frontière seuls.Les bases militaires qui hébergeront les enfants sont dans l’Oklahoma, le Texas et la Californie, a annoncé aujourd’hui lors d’une conférence de presse le colonel Steve Warren, porte-parole adjoint du Pentagone.Le président américain Barack Obama a annoncé ce lundi la formation d’un groupe de coordination entre les organismes fédéraux pour résoudre la crise humanitaire provoquée par l’augmentation des enfants immigrants qui traversent la frontière seuls.Entretemps, les États-Unis ont lancé une campagne d’information au Guatemala, El Salvador et le Honduras visant à avertir leurs habitants que ces mineurs sans papiers seront expulsés des États-Unis. Les représentants du gouvernement americain ont déclaré aux journalistes que la campagne, qui explique aussi les risques auxquels sont exposés ceux qui émigrent illégalement d’Amérique centrale pour atteindre les Etats-Unis à travers le Mexique, fait partie de la réponse de Washington devant l’arrivée de dizaines de milliers d’enfants originaires des trois pays d’Amérique centrale qui traversent la frontière seuls et sans papiers. »Aucune mesure d’atténuation possible. Ces enfants viennent et se retrouvent dans une procédure d’expulsion», a déclaré un fonctionnaire américain.Le fonctionnaire faisait allusion à loi de réforme de l’immigration approuvée l’an dernier par le Sénat et le programme de suspension de l’expulsion de certains immigrants de moins de 30 ans.La Maison Blanche a décidé la semaine dernière de gérer l’augmentation explosive de l’arrivée des enfants d’Amérique centrale sans compagnon adulte comme une crise humanitaire et a demandé des fonds supplémentaires d’un milliard et 400 millions de dollars pour loger, nourrir et transporter ces enfants qui prétendent s’être déplacés vers les États-Unis pour échapper à la violence qui sévit dans leur pays.HA/radio Métropole Haïti Source : Diario Libre