Le chef de file de l’Alliance, Evans Paul, affirme que la mesquinerie motive un petit groupe de militants qui réclament son départ de la direction du parti.Tout en rejetant un comportement politique guidé par « le job et l’argent », M Paul soutient que la révocation d’un groupe de militants de l’alliance par le directeur de l’ONA a aggravé la situation. » Ces militants réclament des emplois dans l’administration publique et me demande d’intervenir auprès du chef de l’état », argumente Evans Paul.Il estime qu’une poignée de personnes ne peuvent réclamer sa démission, précisant que les structures du parti sont habilitées à proposer un changement. Intervenant à la rubrique » Invité du jour » de radio Métropole, le chef de file de l’Alliance a souligné que les contestataires n’ont pas le droit de recourir à la violence ni à la diffamation. » Des personnes identifiées ont détruit un véhicule et tenté d’incendier ma maison vendredi dernier », affirme M Paul expliquant avoir refusé d’utiliser les moyens forts contre ces militants. Il refuse d’engager un bras de fer avec ces militants en colère, précisant être sur le point d’appliquer les dispositions prévues par les règlements du parti. Evans Paul qui souhaite un congrès anticipé de l’Alliance, rappelle avoir été élu en 2005 secrétaire général du parti pour une durée de 4 ans. » Je ne suis pas attaché à la direction du KID ou de l’Alliance », soutient M Paul qui souhaite par-dessus tout préserver le prestige et l’image du parti. Répondant aux accusations des militants contestataires, Evans Paul soutient n’avoir jamais bénéficié des largesses de la politique, précisant » je n’ai jamais bénéficié de prêt sans garanti ou de franchise douanière ». L’ancien candidat à la présidence reste résolu à poursuivre la lutte politique, estimant qu’il faut placer les intérêts supérieurs de la nation au dessus de toute ambition politique. » Au cours de 30 années de lutte politique, j’ai été arrêté à 15 reprises, torturé en 3 occasions et j’ai vécu dans le maquis pendant au mois 6 années », conclut le chef de file de l’Alliance.
Evans Paul rejette les accusations des militants contestataires
Publicité