Evans Paul, ancien proche de l’ex président Jean Bertrand Aristide, met l’accent sur les concepts exclusion et inclusion qu’il considère comme les temps forts du discours de l’ex chef d’Etat rentré au pays après 7 ans d’exil.L’ex maire de Port-au-Prince souhaite que l’exclusion de Fanmi Lavalas de la course électorale, condamnée par M. Aristide ne cède la place à l’exclusion d’un autre secteur de la vie nationale.Il plaide pour une inclusion sociale de tous les secteurs ce qui est indispensable pour le progrès économique et la stabilité politique. » Il y aura toujours des différences et des divergences », dit-il assurant que l’unité des tous les secteurs est une condition essentielle pour une juste exploitation des richesses nationales.M. Paul a rappelé que la vie politique haïtienne est constituée de différentes périodes d’exclusion.Il cite entre autres l’exclusion des partisans de Dejoie, Jumelle etc par le gouvernement de Duvalier, l’exclusion des Duvalieristes par les gouvernements de 1986 qui ont précédé l’exclusion de Fanmi Lavalas.Après l’exclusion des Kamoken, des macoutes et des lavalassiens aujourd’hui certains secteurs prônent l’exclusion de la classe politique, déplore M. Paul, membre du directoire de l’Alternative.Il estime que ce comportement est le résultat d’une appropriation du pays par l’équipe au pouvoir.Le pays n’est pas la propriété du gouvernement, insiste t-ilCommentant le discours du chef de file de lavalas, M. Paul a soutenu que l’ex chef d’Etat aurait pu faire montre de sagesse en saluant le président Préval et la ministre des affaires étrangères qui ont œuvré pour son retour. LLM / radio Métropole Haïti
Evans Paul supporte la condamnation de l’exclusion par Aristide
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