Les dirigeants de Fanmi Lavalas envisagent de porter plainte par devant la commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) en raison de l’exclusion du parti de la course électorale. » Nos droits politiques ont été violés nous n’allons pas baisser les bras face à cette continuité du coup d’état « , a soutenu La coordonnatrice de Fanmi Lavalas Maryse Narcisse au cours d’une conférence de presse.Mme Narcisse indique que son parti est disposé à participer à des élections honnêtes et crédibles.Se déclarant contre toute forme d’exclusion, Mme Narcisse croit qu’il y a des mains cachées dans la décision du CEP. » Nous étions prêts, nous sommes toujours prêts pour des élections », ajoute t-elle faisant remarquer que des élections non transparentes constituent une continuité du coup d’état de 2004. » Nous sommes pour la démocratie « , dit-elle assurant que le parti n’est pas divisé. » C’est le CEP qui fait état de 2 branches au sein du parti, c’est a eux qu’il faut s’adresser pour comprendre les composantes », martèle Mme Narcisse soulignant que le sénateur Yvon Buissereth a été élu sous la bannière de Union pour Haïti. » Je ne le connais pas personnellement », précise t-elle.Par ailleurs, l’un des avocats de Fanmi Lavalas juge que le Cep a outrepassé ses prérogatives.Maître Colbert Alexis informe qu’une action sera engagée par devant les tribunaux compétents.
Fanmi Lavalas envisage un recours auprès de la CIDH
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