Le parti Fanmi Lavalas émet des signaux divergents en ce qui a trait aux manifestations antigouvernementales.Tandis que des fers de lance de cette formation politique dont le sénateur Moise Jean Charles et le député Arnel Bellizaire réclament a cor et a cris le départ du chef de l’Etat, la porte parole de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse, a soutenu que la direction souhaite le respect du mandat du quinquennat de M. Martelly. Fanmi Lavalas a été victime d’un coup d’état en 2004 nous ne pouvons pas aujourd’hui cautionner un mouvement de dechoukaj, a expliqué Mme Narcisse assurant qu’il s’agit de la position d’un parti démocratique.Elle a révélé que Fanmi Lavalas n’a pas signé le manifeste des partis politiques de l’opposition ayant pris part au forum organisée par l’Initiative Citoyenne.Dans le document les dirigeants des partis reconnaissent au peuple le droit de provoquer un départ forcé du chef de l’Etat. Mme Narcisse prend ainsi ses distances vis-à-vis de M. Jean Charles mais exhorte le président Martelly à respecter ses engagements envers la population. Cependant plusieurs milliers de militants lavalas avaient lors d’une manifestation le 30 septembre 2012 réclamé le départ de M. Martelly.Des chefs de file de Fanmi Lavalas dont le sénateur Moise Jean Charles et le député Arnel Bellizaire avaient été en première ligne de ce mouvement. Les dissonances au sein de cette formation politique devront être adressées par les leaders nationaux.Mme Narcisse a toutefois indiqué que les dirigeants sont à l’écoute des revendications des militants.Elle annonce une nouvelle rencontre du comite nationale du parti dans les prochains jours. LLM / radio Métropole Haïti