Fin de la visite du ministre bolivien de la défense en Haïti

Le ministre bolivien de la défense, Walker San Miguel, a effectué une visite officielle de trois jours en Haïti afin dit-il d’évaluer la situation socio-politique du pays et les conditions de travail des casques bleus boliviens de la Minustah. » Nous voulions être sur place pour comprendre le fonctionnement des casques bleus boliviens et leur rôle au sein du dispositif de la mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti ( Minustah) », a indiqué M. San Miguel précisant qu’il veut comprendre la réalité économique d’Haïti. Il souligne que le gouvernement bolivien doit au cours du mois de mai renouveler l’engagement des contingents boliviens au sein des missions de l’ONU en Haïti et en république Démocratique du Congo.De plus il informe que le gouvernement compte débattre au parlement le dossier de la présence des militaires boliviens au sein des missions onusiennes. Interrogé sur les rumeurs relatives aux cas de corruption au sein du contingent bolivien, le Ministre Walker San Miguel a démenti les informations diffusées par certains medias expliquant que les accusations ne concernent ni la Minustah ni l’actuel gouvernement d’Evo Morales. Le ministre bolivien de la défense a eu des entretiens avec le premier ministre, Jacques Edouard Alexis et d’autres membres du gouvernement sur les projets envisagés pour favoriser la relance de l’économie haïtienne. Wálker San Miguel, s’est également entretenu avec le commandant militaire des troupes de l’ONU, le général brésilien, Carlos Alberto Dos Santos Cruz, et le représentant du secrétaire général de l’ONU, Edmond Mulet.Le président de la Commission de Défense à la Chambre des députés, Felix García et des hauts gradés de l’Armée composent cette délégation qui a effectué un séjour de 72 heures dans le pays.Par ailleurs, 95 policiers anti-émeutes chinois ont quitté Beijing jeudi à destination d’Haïti. C’est le 5ème groupe de casques bleus chinois envoyé pour effectuer une mission de maintien de la paix onusienne, selon le ministère chinois de la Sécurité publique qui précise que les policiers devraient rester en Haïti pendant 8 mois. Selon la télévision chinoise, tous les officiers de cette police anti-émeute ont été sélectionnés dans le corps de police armée de la défense frontalière positionnée dans la province méridionale du Guangdong. Leurs tâches principales consistent à soutenir la police haïtienne, d’aider à traiter les incidents majeurs et de former des policiers anti-émeutes locaux, a indiqué Hu Yunwang, commissaire de police du groupe.

Publicité