Fin de mission pour la MOEC

La Mission d’observation électorale conjointe OEA/CARICOM (MOEC), annonce dans un communiqué que sa mission a pris fin avec l’entrée en fonction de la 49e législature. La MOEC a fait remarquer que, ses observateurs ont suivi de près la période postélectorale, en particulier la tabulation des votes et le contentieux électoral. Et qu’elle a opté pour une méthodologie qui mettait l’accent sur le dialogue, la coordination et la résolution de problèmes de concert avec tous les partenaires impliqués dans ces élections. Lorsqu’elle a été alertée sur des problèmes identifiés. « la Mission a choisi d’être proactive en offrant ses recommandations au Conseil électoral provisoire (CEP) dans le but d’apporter des correctifs tout au long du déroulement du processus électoral et non pas a posteriori comme c’est souvent le cas. De plus, elle a tenu à souligner constamment l’importance du respect des procédures prévues par la Loi électorale pour la réussite du processus », peut- on- lire dans le communiquéMalgré les contestations et les crises qui ont marqué ce long et difficile processus électoral, la MOEC considère que des points positifs méritent d’être relevés. Les améliorations techniques et organisationnelles apportées par le personnel technique du CEP pour le second tour ont démontré que des progrès sont possibles. Les efforts entrepris pour résoudre les diverses crises se sont fondés sur des approches techniques et sur le respect de l’État de droit, plutôt que sur la base d’arrangements politiques. C’est ainsi que la capacité de vérification du Centre de tabulation des votes (CTV) a été renforcée et que son fonctionnement et son rôle dans le processus électoral ont été mieux compris par les acteurs impliqués. Cette approche procédurale a aussi mené à une meilleure appréciation et compréhension des responsabilités du BCEN. En effet, le lien entre la tabulation des votes et le processus de contestation s’est avéré critique afin de proclamer des résultats qui reflètent la volonté populaire. En conséquence, la capacité institutionnelle et procédurale électorale s’est vue renforcée. Présente en Haïti depuis le 3 août 2010, cette mission a été la plus importante en termes d’effectif, jamais déployée en Haïti par l’OEA et CARICOM. EJ/Radio Métropole Haïti

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