Formation du CEP: Aristide cherche à remettre sur les rails le processus

Le gouvernement Lavalas tente de relancer le dialogue avec les secteurs concernés par la formation du Conseil Electoral Provisoire (CEP). Le Président Jean Bertrand Aristide annonce que le ministre des affaires étrangères , Joseph Philippe Antonio , a adressé des correspondances aux représentants des secteurs pour reprendre les discussions en vue de la constitution de l’institution électorale tel que stipulé dans la Résolution 822. Jean Bertrand Aristide qui rencontrait une délégation du SénatAméricain , le dimanche 26 janvier 2003 , en sa résidence à Tabarre estime possible la tenue des élections cette année dans un climat de sécurité. Le chef de l’Etat a présenté l’organisation d’élections comme la voie royale pour sortir le pays de l’impasse comme indiqué dans la Résolution 822. Jean Bertrand Aristide a également expliqué que la création du CEP pourra aider à  » dépolluer l’atmosphère politique  » dans le pays . Le président de la République a renouvelé son appel au dialogue à la Société Civile et la Communauté Internationale . Interrogé sur la grève générale du vendredi 24 janvier contre la politique du Pouvoir Lavalas qui a considérablement réduit les activités dans l’ensemble du pays , le Président Aristide estime que la majorité a parlé en boudant l’appel des 184 institutions de la Société Civile représentant douze (12) secteurs vitaux . Le chef de l’Etat a pris le soin de souligner qu’il doit être à l’écoute de la minorité à la base de ce mouvement de grève. La position de M. Ariste contraste avec celle de son premier ministre, Yvon Neptune , des membres de son gouvernement et des responsables de son parti qui avaient tenu des propos acerbes à l’endroit des promoteurs de la grève . A l’issue de sa rencontre ,dimanche, avec les parlementaires américains , Jean Bertrand Aristide s’est montré ouvert au dialogue pour trouver un compromis avec les autres secteurs au bénéfice de toute la nation . Deux (2) jours plus tôt , tout en critiquant le groupe des 184 , un influent parlementaire Lavalas, Simpson Libérus, s’était prononcé en faveur de la tenue d’une conférence nationale pour mettre fin à l’impasse . M. Libérus rejoint ainsi la proposition de l’Opposition . A la différence que les opposants au régime Lavalas veulent d’une conférence nationale sans Aristide au Pouvoir .

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