La chambre basse décide de mettre sur pied une commission ad hoc qui aura pour mission de consulter à la direction générale d’impôt (DGI) l’état financier des 26 entreprises de la sous traitance. .Cette commission est composée de cinq membres dont le député Steven Benoît, considéré comme le père de la loi relevant le salaire minimum à 200 gourdes. . Ce dernier se dit prêt a reconsidéré sa position s’il est prouvé que les 200 gourdes vont entraîner la perte de beaucoup d’emplois dans le secteur de la sous-traitance. . « Les industriels acceptent enfin de nous permettre de consulter sur place l’état financier de leurs compagnies », a affirmé le parlementaire dans des déclarations à la presse..Un consensus, selon l’élu de Pétion-Ville, a été trouvé à ce sujet lors d’une réunion organisée, mercredi soir, au Palais national entre le président René Préval, des députés et des hommes d’affaires. « Les industriels font maintenant preuve de bonne foi, a-t-il ajouté. Nous sommes sur le point de résoudre à l’amiable le problème du salaire minimum. » . Selon Steven Benoit Les industriels ont même invité les parlementaires, s’ils le désirent, à se rendre directement dans les entreprises de sous-traitance pour consulter leur état financier. . De nombreux hommes d’affaires, dont le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH), Reginald Boulos, avait refusé de communiquer aux parlementaires les états financiers des entreprises arguant qu’il s’agit d’informations confidentielles.. selon le président de la CCIH, la communication des états financiers seraient néfaste pour ces entreprises qui sont en concurrence.RD