Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsinvil, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt du commissaire du gouvernement, est revenu à son bureau hier lundi.Considéré comme en cavale par la justice, M. Dorsinvil n’était pas apparu en public depuis fin octobre 2011. Il s’agit de la troisième réapparition de M. Dorsinvil depuis les protestations populaires contre les résultats du second tour des législatives. Interrogé sur son retour M. Dorsinvil a fait valoir qu’il est sur le point d’obtenir la levée du mandat émis à son encontre. Le mandat de comparution transformé en mandat d’amener émis par le chef du Parquet de l’époque Haricydas Auguste est entrain d’être analysé par le nouveau commissaire Lionel Bourgouin.M. Dorsinvil qualifie cette affaire de malentendu estimant qu’il n’y a jamais eu de dossier judiciaire contre lui. Désormais confortable, le président du CEP a tenu hier une séance de travail en vue de préparer les prochaines élections.Accusé de corruption de fonctionnaire, de concussion et d’association de malfaiteurs par le chef du Parquet de l’époque, M. Dorsinvil, accompagné de deux autres conseillers, Ribel Pierre et Antenor Guerrier, a planché sur un projet de loi électoral. Le retour de M. Dorsinvil intervient alors que le Sénat n’a toujours pas voté le rapport de la commission spéciale ayant enquêté sur les fraudes électorales.Le président de cette commission, Youri Latortue, avait révélé que le rapport recommande des poursuites à l’égard des conseillers électoraux, dont Gaillot Dorsinvil, accusés de fraudes et corruption. LLM / radio Métropole Haïti