Garry Conille, un choix qui divise les parlementaires

Le sénateur Jean William Jeanty ne voit d’un bon œil le choix de Garry Conille au poste de premier ministre. Selon l’élu des Nippes, le candidat à la primature n’est pas sorti d’un consensus entre l’exécutif et les différentes sensibilités représentées au parlement. « Nous nous étions entretenu avec le président Martelly sur la nécessité de dégager un consensus minimum qui s’articule autour de cinq points : le non-renouvellement de la CIRH, la mise en place d’un autre conseil.électoral provisoire, le remaniement de la loi électorale, la désignation d’un premier ministre de consensus et l’élaboration d’un calendrier du retrait progressif de la MINUSTAH, mais le chef de l’Etat en a procédé d’une autre manière », déplore Jean William Jeanty qui précise par ailleurs que le chef de cabinet de Bill Clinton ne satisfait pas aux exigences de l’article 157 de la constitution haïtienne.Qualifiant de parfait inconnu le candidat à la primature, le sénateur Fritz Carlos Lebon, membre du groupe majoritaire au Sénat, annonce que c’est la conformité ou non des pièces de Garry Conille qui conditionnera son vote.Quant à lui, le sénateur Wenceslas Lambert pense que Garry Conille a de forte chance de trouver la bénédiction du groupe majoritaire au Sénat.Pour sa part, le premier sénateur du Sud-est, Edwin Zenny, proche du président Michel Joseph Martelly, se dit prêt lui aussi à accorder un vote favorable au premier ministre désigné. « Ma décision de voter en faveur de Monsieur. Conille ne saurait me rallier à mes collègues du groupe des 16 », précise le sénateur Zenny. Depuis la désignation du Docteur Conille, le parlement est devenu le terrain où s’affrontent les idées. Si certains parlementaires se disent partisans du vote technique, d’autres ne s’attachent qu’au coté politique du vote en vue de la ratification du prochain premier ministre. GA/Radio Métropole Haïti

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