L’historien Georges Michel s’insurge contre la décision du chef d’Etat de publier dans le journal officiel l’amendement de la constitution de 1987. M. Michel révèle des fraudes qui attestent de la caducité du processus d’amendement enclenché par la 48 eme législature.Il rappelle qu’aucun texte identique n’a été voté par les deux branches du Parlement pour motiver l’amendement. Un faux texte a été publié dans le journal officiel par le président René Préval, juge M. Michel très critique à l’égard des parlementaires de l’Inité. M. Michel accuse ces parlementaires de s’être fourvoyés en oubliant d’amender la version créole de la constitution de 1987 qui a même force légale que la version française.Dans leur précipitation ils n’ont pas tenu compte de la version créole, dit-il faisant valoir que la publication de l’amendement entrainerait une crise politique et légale.Il y aurait alors deux constitutions différentes en vigueur, prévient M. Michel qui presse le chef d’Etat Michel Martelly d’éviter le piège de l’Inité. Selon l’ancien membre de l’assemblée constituante la publication de l’amendement représenterait un coup d’arrêt au projet de consolidation d’un état de droit prôné par le président Martelly. Il faut jeter dans les poubelles ce projet d’amendement, insiste M. Michel estimant que la publication d’une version erronée de l’amendement dans le journal officiel constitue un faux en écriture publique.La fraude corrompt tout, martèle t-il souhaitant une reprise de tout le processus d’amendement. LLM / radio Métropole Haïti
Georges Michel met en garde contre la publication de l’amendement constitutionnel
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