Le directeur exécutif de la Commission de Mise en Œuvre de Hope ( CMO-Hope), Georges Sassine, craint que la hausse du salaire minimum que représente un mauvais signal pour les investisseurs étrangers.M. Sassine croit que l’annonce de la hausse de 114 % du salaire minimum entraînera un ralentissement de la création d’emploi dans le secteur de la sous traitance.Il informe que plus de 5 000 emplois ont été créés au cours de ces 7 derniers mois grâce à la mise en œuvre de la loi Hope. » En Juillet 2007 on avait recensé plus de 17 mille emplois, aujourd’hui il y a plus de 22 000 nouveaux emplois », dit-il attirant l’attention sur la création de 6 nouvelles usines.Selon Georges Sassine les investisseurs étrangers hésitent à venir en Haïti en raison de la mauvaise image du pays sur la scène internationale. » Les investisseurs présents ici, sont des coréens venant de la république Dominicaine », fait-il remarquer.Le directeur exécutif de la CMO-Hope, indique avoir entrepris des démarches auprès des autorités américaines et des hommes d’affaires haitiano-américain afin de favoriser le vote de la loi Hope 2.Il révèle avoir eu des rencontres avec le congressman, Charles Rangel, président de la commission voies et moyens de la chambre des représentants. » Hope est limité parce qu’il ne reste que deux ans pour son exécution « , explique M. Sassine qui se dit confiant que le congrès des Etats-Unis acceptera de modifier la loi. Le gouvernement et le secteur privé espère que Hope 2 s’échelonnera sur 10 ans et offrira plus d’avantages aux investisseurs étrangers.Tout en faisant état de l’intérêt manifesté pour Haïti par plusieurs investisseurs étrangers, M. Sassine soutient que le secteur est fébrile. » Il n’y a que 23 usines dans le pays et seulement 4 d’entre elles sont contrôlées par des haïtiens » argue t-il. Au début du mois de février le premier ministre haïtien, Jacques Edouard Alexis, et les membres du secteur privé avaient lancé une campagne tout azimut visant à favoriser le vote par le congrès américain d’une nouvelle version de cette loi.
Georges Sassine réclame des mesures pour faciliter les investissements
Publicité