La croissance économique d’Haïti semble gagner du momentum ce qui avec l’allégement de la dette externe et la stabilité institutionnelle a changé drastiquement le solde de son compte courant et amélioré les conditions de liquidité du pays c’est ce qui ressort d’un récent rapport de la firme financière internationale Global Insight.Ce pendant le pays reste encore très vulnérable aux chocs externes et beaucoup reste à faire afin de gagner la confiance des investisseurs internationaux soutiennent les experts internationaux précisant que les arriérés continuent d’exister influençant ainsi de façon négative la dynamique financière. Le support financier du FMI et de la diaspora à travers les transferts de devise restent essentiels pour la santé économique du pays entraînant une nette réduction des comptes courants a court et a moyen terme a ajouté le rapport. A la lumière de cette situation Global Insight a amélioré le niveau de risque d’Haïti a moyen terme qui est passé de 75 à 70 ce qui équivaut à trois C sur l’échelle générique.En outre le risque a court terme a connu une amélioration passant de 70 à 65 en raison des changements positifs dans les relations externes du crédit du pays. L’un des signes les plus significatifs des changements institutionnels en Haïti estime le rapport est qu’en novembre 2006 le pays a été accepté dans le groupe de pays pauvre très endettés (PPTE).Ceci a permis aux responsables financiers de réduire drastiquement le déficit de la balance des comptes courants de 7,9% du PIB en 2006 à presque zéro. De plus les transferts de devise des haïtiens de la diaspora ont joué un rôle critique dans le mouvement des entrées de devise en Haïti.En 2006 ces transferts en cru de 37 % en comparaison au niveau de 2005 pour atteindre le niveau de 1 650 millions de dollars américains a précisé le rapport. Bien que la somme de ces composantes ait contribué à améliorer le niveau de liquidité du pays, Il existe encore des arriérés qui représentent 2,5% de la dette totale estimée à plus de 1 milliard de dollars américains.Même si ces arriérés ont chuté de 6,6% de la dette totale en 2004, leur présence rappelle la faiblesse financière et la fragilité de l’économie haïtienne. De plus, le fait que les exportations d’Haïti ne peuvent pas satisfaire les besoins d’importation du pays, implique qu’un déficit structurel de la balance commerciale persiste et que l’aide financière demeure nécessaire pour éviter une détérioration des comptes courants.Les exportations haïtiennes évoluent entre 500 et 600 millions de dollars américains tandis que les importations sont évaluées à plus de 1 milliard. Ce rapport de Global Insight constitue une bonne nouvelle pour Haïti particulièrement pour l’amélioration de son image, ce qui devrait diminuer les taux de prêts sur les marchés de capitaux internationaux. Kesner Pharel
Global Insight fait état de progrès de l’économie haïtienne
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