Les autorités policières évaluent le plan de sécurité qui sera mis en application durant les élections. En raison du retrait de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) dans plusieurs régions, la Police Nationale aura la charge de garantir la sécurité des membres de la machine électorale, des candidats ainsi que des électeurs le jour du scrutin. Le chef de la police, Godson Orélus, affiche une certaine sérénité assurant que les forces de l’ordre s’acquitteront de leur tache.Il révèle qu’une commission spéciale a débuté des déplacements dans les régions afin de réaliser des tests sur le plan élaboré. Selon M. Orélus en raison de l’effectif réduit de la Police, les déploiements seront réalisés en fonction du climat sécuritaire.Les régions réputées rouges pourraient être l’objet d’un déploiement d’effectif plus important. Le haut commandement de la Police envisage de suppléer aux effectifs insuffisants dans les régions les plus vulnérables sur le plan sécuritaire. Toutefois le chef de la police souhaite que les acteurs politiques contribuent à maintenir un climat sécuritaire en respectant les prescrits du décret électoral relatifs à la campagne électorale. Il se dit également déterminé à œuvrer pour empêcher que des agents de l’ordre prennent position en faveur de certains candidats ou partis politiques.Les policiers doivent travailler en toute impartialité et avoir un comportement équilibré vis-à-vis de tous les candidats, a-t-il martelé. LLM / radio Métropole Haïti