Des dizaines de personnes, en majorité des femmes, étaient rassemblées devant le Pénitencier national, jeudi, pour s’informer de la situation de leurs proches détenus à la prison centrale après la mutinerie de mercredi soir. Visiblement inquiètes, elles ont improvisé un sit-in pour contraindre les responsables de l’Administration Pénitenciaire Nationale (APENA) de fournir des informations concernant les sept (7) prisonniers tués lors des violences de mercredi soir au plus grand centre carcéral du pays. En raison des menaces qui pèsent sur le centre carcéral, les agents de l’APENA ont passé au peigne fin les visites autorisées jeudi. Les personnes qui ont réussi à investir l’enceinte du Pénitencier n’étaient pas en mesure de voir leurs proches. Ce qui a suscité la colère chez certains visiteurs dont des chimères lavalas postés devant les barrières de la prison centrale. Ces derniers menacent d’incendier le pays si leurs proches étaient assassinés au Pénitencier national. Sept prisonniers ont été tués et quatre agents blessés, mercredi soir, lors d’une mutinerie qui a éclaté au Pénitencier national. Selon des informations fournies par des agents de l’APENA, des bandits membres de l’opération Bagdad incarcérés récemment à la prison centrale de Port-au-Prince seraient à l’origine de cette mutinerie. Les prisonniers tués, pour la plupart, étaient contre ce mouvement.
Grande affluence devant le Pénitencier national après la mutinerie de mercredi soir
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