D’anciens militaires et rebelles qui avaient occupé la résidence de l’ex-président Jean Bertrand Aristide à Tabarre en décembre dernier ont annoncé, le mardi 10 mai 2005, qu’ils entamaient une grève de la faim afin de porter le gouvernement à respecter les engagements pris envers eux . Ces ex-soldats et rebelles réclament notamment des informations précises sur le programme de réinsertion sociale tout en dénonçant les résultats des examens médicaux dont ils ont fait l’objet. Le coordonnateur du bureau des militaires démobilisés affirme que le gouvernement ne peut en aucun cas modifier les résultats des examens médicaux. L’ancien colonel Jacques Jeudi souhaite que ces anciens frères d’armes révisent leur stratégie et adhèrent au programme DDR ( Désarmement, Démobilisation, Réinsertion) au lieu d’insister pour leur entrée au sein de la police nationale. Par ailleurs, le responsable du Bureau de gestion annonce la relance prochaine du programme de dédommagement des ex-membres des FADH à travers le pays. L’ancien colonel Jacques Jeudi précise que le bureau est dans l’attente d’une décision des autorités monétaires avant la poursuite du programme. Récemment le gouvernement a adopté un budget rectificatif de 200 millions de gourdes pour ce programme.
Grève de la faim d’ex-militaires
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