
Les leaders des organisations de la société civile des Cayes font état du succès de la grève d’avertissement du 13 septembre 2012.Les secteurs des finances et du commerce ont été totalement paralysés au cours de la journée de protestation contre l’insécurité et les récents changements dans l’appareil judiciaire. Sur le plan politique plusieurs leaders du secteur privé ont critiqué la politique du gouvernement qui n’a pas pu réduire la cherté de la vie. L’ex délégué départemental, Gabriel Fortuné, qui a été en première ligne du mouvement, espère que le chef de l’Etat tiendra compte des revendications des citoyens qui exigent une meilleure gouvernance.Nous avions fait un exercice démocratique, insiste M. Fortuné faisant remarquer qu’il n’y a pas eu d’acte de violence pour contraindre les citoyens à respecter le mot d’ordre de grève. L’ex sénateur Fortuné dénonce le comportement du secrétaire d’Etat à la communication, Guyler Delva, qui aurait distribué de l’argent à des leaders d’organisations populaires avec le dessein de faire échouer le mouvement. De son coté, M. Delva rejette ces accusations et critique le comportement de l’ex parlementaire qui avait utilisé des gens pour l’agresser.Faux, rétorque M. Fortuné qui s’est dit indigné du comportement délinquant de M. Delva. Le secrétaire d’Etat à la communication fait remarquer que la grève a été respectée essentiellement par les membres de chambre de commerce.L’émissaire du gouvernement se réjouit d’avoir pu empêcher certaines personnalités de semer le trouble au sein de la population.Il promet de tout mettre en œuvre pour faciliter le dialogue entre le chef de l’Etat et les leaders de la société civile et du secteur privé des Cayes. LLM / radio Métropole Haïti