Grève du transport en commun dans la région métropolitaine

185

La circulation automobile était paralysée lundi matin dans toutes les artères de la région métropolitaine en raison de la grève des transporteurs pour réclamer une hausse du tarif des transports en commun. Des jets de pierres et des barricades de pneus enflammés étaient visibles au canapé vert, à Mon repos 48 à Martissant, à Fontamarra, à Frères et à Musseau.Des centaines de personnes étaient remarquées dans les différents centres d’embarquement attendant l’arrivée de camionnettes, alors que d’autres avaient décidé de se rendre à pied au centre ville de Port-au-Prince. Les résidents de la capitale étaient surpris lundi matin par le mouvement de grève qui n’avait pas eu un grand écho dans les medias.Des chauffeurs qui avaient immobilisé leur véhicules ont critiqué l’attitude du gouvernement lequel n’a pas ajusté le tarif du transport en commun en dépit des récentes hausses des prix du carburant. » Quand nous réalisons le trajet nous dépensons 500 gourdes pour acheter du carburant alors que nous récoltons seulement 800 gourdes « , lance un conducteur très en colère.Le premier ministre haïtien, Jacques Edouard Alexis, affirme que des dispositions sécuritaires spéciales ont été adoptées durant le week end afin de prévenir tout dérapage. » On procédera à l’arrestation des personnes qui érigent des barricades », ajoute t-il.Cependant plusieurs véhicules ont été attaqués à coup de pierre par des manifestants ce matin à Martissant 23 alors que les casques bleus et les policiers haïtiens stationnés quelques mètres de là sont restés indifférents. » L’appareil de sécurité est mobilisé dans les quartiers sensibles et les zones industriels « , rétorque M. Alexis qui souligne que des patrouilles mobiles sont disponibles.

Publicité