Le syndicat des chauffeurs du transport en commun de la zone métropolitaine proteste contre la nouvelle hausse des prix de l’essence à la pompe en Haïti. Les chauffeurs syndiqués haïtiens lancent un mot d’ordre de grève pour le lundi 19 septembre afin de forcer le gouvernement intérimaire à reconsidérer les prix du carburant. Intervenant sur les ondes de Radio Métropole, lundi, le président du syndicat des chauffeurs du transport en commun de la zone métropolitaine a fait remarquer que cette nouvelle mesure provoquera une hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité dans le pays. Jean Mario Château a souligné également que cette nouvelle flambée de prix à la pompe pourrait entrainer une crise socio-économique d’une plus grande ampleur en Haïti. M. Château a appelé les autorités du pouvoir intérimaire à reconsidérer les prix du carburant dans les meilleurs délais. Outre le mouvement de grève, les chauffeurs syndiqués envisagent d’organiser des manifestations de rue pour obtenir satisfaction. « Si le gouvernement persiste dans sa position, d’autres mouvements de protestation seront organisés à travers le pays », a déclaré le président du syndicat des chauffeurs du transport en commun de la zone métropolitaine, Jean Mario Château. Après chaque nouvelle hausse, les chauffeurs syndiqués et les masses démunies montent au créneau pour faire entendre leur voix. La voix empruntée pour obtenir satisfaction semble inéfficace jusqu’ici car, les prix du carburant sont en hausse constante. Les autorités justifient ces augmentations répétées par la crise du pétrole sur le marché international. Les prix du carburant à la pompe ont subi une nouvelle hausse en Haïti. Le gallon de super sans qui se vendait à 162 gourdes est passé à 187 gourdes et celui de la gazoline 91 est passé 156 à 173 gourdes. Le diésel est également en hausse passant de 103 à 116 gourdes.
Grogne après la nouvelle hausse des prix de l’essence en Haïti, les chauffeurs syndiqués annoncent un mouvement de grève
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