Plus de 15 jours après le séisme la situation demeure précaire pour plusieurs milliers de personnes. Le manque d’abris, de vivres, de soins et d’installations sanitaires se fait sentir.Riccardo Conti, chef de la délégation du CICR (Croix Rouge) en Haïti a déclaré: »Dans les quartiers les plus pauvres de la ville, la population manque toujours cruellement d’abris, de vivres, de soins de santé et d’installations sanitaires »Dans les camps de fortune, la pudeur n’existe plus, hommes, femmes et enfants se lavent et font leurs besoins là ou ils le peuvent. Beaucoup dorment à même le sol, d’autres ont la « chance » d’avoir une natte ou un matelas. Le sol est jonché de détritus. Les journées des rescapés se rythme par la recherche de nourriture et d’eau, certains n’arrivent même pas à trouver de quoi se nourrir. Certains camps sont mieux lotis que d’autres, ils ont des toilettes mobile.Les sinistrés espèrent que la pluie ne tombera pas de ci-tôt, car les toiles et quelques tentes qui les « protèges » ne suffiront pas.RM
Haiti : Camp de fortune rime avec précarité
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