L’ex ministre Ady Jean Gardy soutient que la fermeture de la frontière est une opportunité énorme pour relancer la production nationale.
À ses yeux les cultivateurs haïtiens doivent irriguer les terres pour relancer la production agricole et développer les exportations.
Il met l’accent sur la nécessité de réaliser des infrastructures sur les rivières Jean de Nantes, Dossa et Capotille qui sont des affluents de la rivière Massacre et sur l’ensemble des rivières.
On peut réaliser des échanges commerciaux avec le Panama, la Jamaïque et le Mexique, dit il rappelant qu’Haiti peut exporter entre autre de la mangue, l »avocat et le café.
En ce qui a trait à la production avicole, M Jean Gardy ne comprend pas pourquoi le pays qui compte 4 millions de poulets ne puisse produire des oeufs pour le marché local.
Pour la production de viande il souligne que les éleveurs possèdent plus d’un million de porcs et 1 500 000 boeufs. 2 500 000 cabrits ont été recensés dans les fermes à travers le pays.
Conscient que la production nationale ne pourra satisfaire la demande, M. Jean Gardy soutient que le pays doit diversifier ses sources d’approvisuonnement. Il rappelle que les pays de l’Amérique Centrale et du sud sont proches d’Haiti à partir du port d’aquin. <br><br>
Par ailleurs M. Jean Gardy recommande la création de zones franches pour favoriser le fonctionnement des entreprises agro industriel et industriel. <br><br> LLM / radio Métropole Haïti