A l’occasion de la célébration de la journée des Droits de l’enfant, l’Institut de Bien-Etre Social et de Recherches (IBESR) et UNICEF tiennent à réaffirmer leur engagement pour la mise en œuvre continue de la convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE) en Haïti . Selon un communiqué de l’UNICEF, d’importantes avancées légales ont été réalisées en 2013 par le Gouvernement haïtien : vote et promulgation de la loi réformant l’adoption le 15 novembre 2013, validation du Dispositif régulant les Familles d’accueil et finalisation du Rapport périodique à la CDE.Beaucoup reste cependant à faire afin de poursuivre la mise en œuvre de la CDE, notamment le développement d’un Code de l’Enfant qui permettra à Haïti de se doter d’un outil spécifique de promotion et de défense des Droits de l’enfant pour poursuivre plus efficacement les actions contre les abus et violations, en particulier les violences affectant les enfants séparés de leurs familles. Pour Mme Arielle Jeanty Villedrouin, Directrice Générale de l’IBESR, « Haïti connait un élan significatif en matière de protection de ses enfants depuis quelques années. C’est le témoignage de tous et la victoire de tous ! Une victoire qu’il importe de porter au compte de la véritable participation, aux côtés du Gouvernement, de tous les acteurs du secteur et particulièrement des enfants et des citoyens. Aujourd’hui, gardons les acquis et poursuivons nos efforts sous l’ombrelle de la qualité et de la beauté des choses». Mr. Edouard Beigbeder, Représentant de l’UNICEF en Haïti, estime que « Les récentes avancées légales réalisées par Haïti sont encourageantes, leur mise en œuvre reste un défi. La Protection de l’Enfance est l’affaire de tous, elle ne peut être effective que mise en œuvre de façon intégrée et systémique. Nous soutenons plus que jamais les efforts de l’Etat haïtien au niveau national, départemental et communautaire ». La CDE a vocation universelle et énonce en 54 articles les droits fondamentaux des enfants et les obligations des Etats pour les appliquer: droit à la vie, à l’identité, à l’éducation, à la santé, de ne pas être séparé de ses parents, à ne pas être exploité, à exprimer son opinion. EJ/Radio Métropole Haïti
Haïti doit se doter d’un Code de l’Enfant selon l’UNICEF et l’IBERS
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