Le réseau national de défense des droits humains (RNDDH) dénonce le caractère partial de certaines décisions du conseil électoral provisoire dans l’organisation des prochaines élections législatives prévues pour le 28 février 2010. Le RNDDH cite en exemple le cas de Fanmi Lavalas qui a été exclu de la course électorale alors qu’il a été dûment mandaté par son représentant national selon l’organisation des droits humains Dans une note de presse le RNDDH fait remarquer que L’équité procédurale et la certitude légale n’ont pas été les conditions d’admissibilité des partis, groupements ou regroupements de partis politiques désireux de participer aux élections. Certains groupements politiques ont bénéficié de traitement de faveur alors que d’autres sont purement écartés du processus électoral, sans aucune justification ajoute l’organisation des droits humains qui parle, de violation de la Loi, l’inscription de, la plate-forme politique du pouvoir en place INITE, sous la même dénomination qu’un parti déjà enregistréLe dossier du parti L’Union retient aussi l’attention du RNDDH qui se demande pourquoi le CEP a préféré écarter l’UNION de la course en dépit des dénonciations portant sur les manœuvres déloyales d’un haut fonctionnaire de l’État. »Par ces agissements, ce nouveau CEP, déjà considéré par plus d’un comme une institution irrégulière, conçue sans aucune base légale et totalement dépendante vis-à-vis du pouvoir exécutif, prouve qu’il ne se soucie guère du droit du peuple haïtien à des élections libres et honnêtes et au pouvoir souverain de l’électorat (…) » conclut la note du réseau national de défense des droits humains RD
Haïti élection 2010 : Le RNDDH dénonce certaines dérives du CEP
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