
Un mois après la publication de la loi électorale de 2013, plusieurs partis politiques tardent encore à se faire inscrire pour les prochaines élections. Certains expriment carrément leur désaccord avec le CTCEP alors que d’autres indiquent vouloir prendre le temps de bien réfléchir. Le président du Greh, Jean Claude Jean Antoine indique que son parti veut suivre la démarche démocratique, soulignant toutefois vouloir analyser la loi électorale en profondeur. Si certains disent vouloir prendre le temps de réfléchir, d’autres refusent catégoriquement de participer aux prochaines joutes avec ce CTCEP.C’est le cas de la plateforme INITE qui estime que cette structure est inconstitutionnelle. Selon Dieudonne Saincy, porte parole de L’INITE, les premières actions du président du CTCEP ont éclaboussé la réputation de cet organe déjà très fragile. Pour sa part, la fusion des sociaux démocrates est plus modérée. Elle participera aux prochaines joutes électorales, mais elle n’est pas encore inscrite au CTCEP. Selon sa présidente, un dialogue franc s’avère indispensable pour de meilleures élections. Edmonde Supplice Beauzile appelle à un consensus national. Parmi les indécis on retrouve le RDNP. Mefiante vis-à-vis du CTCEP, Mirlande Manigat souhaite d’abord consulter ses collègues du MOPOD, mouvement de l’opposition dont RDNP est membre avant de prendre sa décision. Rappelons que le processus d’inscription des partis politique a été lancé selon le pré calendrier publié avant la promulgation de la loi électorale. Le CTCEP annonce qu’il rejeté le pré calendrier électoral et travaille actuellement sur un nouveau, selon les prescrits de la loi électorale. EJ/Radio Métropole Haïti