Haïti encore sous la menace d’autres violents seismes

Une récente étude scientifique a prouvé l’existence d’une faille sismique le long du territoire haïtien. Cette faille aurait été la principale responsable du violent séisme du 12 janvier 2010.Une équipe de chercheurs internationaux ayant réalisé des investigation ont conclu que la surface de la nouvelle faille était inconnue.Les donnes collectées n’ont pas permis d’identifier la faille de la presqu’île du sud comme la cause de la secousse tellurique du 12 janvier.Dans une étude publiée cette semaine dans la prestigieuse revue scientifique Nature Geoscience, les chercheurs ont soutenu que toute l’énergie accumulée dans cette nouvelle faille n’aurait pas encore été libérée.Selon United States Geological Survey (USGS) les nouvelles informations permettent d’envisager que le territoire haïtien pourrait être frappé par d’autres violents séismes au cours des prochains mois ou années.Alors qu’il est impossible de prévoir la date d’un nouveau tremblement de terre, les chercheurs précisent qu’ils ne disposent pas d’une bonne connaissance de la structure géologique d’Haïti.La découverte de nouvelles failles faisant partie d’un système changerait les prédictions sismiques pour la zone.Les experts devront intégrer les nouvelles découvertes afin de préparer de nouvelles théories.Eric Fielding, un expert de la Nasa s’est dit surpris de constater sur les images diffusées par les satellites prouvent que le séisme du 12 janvier n’avait pas été provoqué par une rupture de la faille de la Presqu’Île du sud dite Enriquillo.Des experts de l’USGS, de California Institute of Technology, de l’University of Texas et de Nagoya University (Japon) ont collaboré à l’enquête. LLM / radio Métropole Haïti

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