Haïti fait face à un « Tsunami criminel », selon le Président de la CCIH

Le Président de la Chambre de Commerce et d’ Industrie d’Haïti prédit la faillite de nombreuses entreprises dans le pays si rien n’est fait pour faire face à ce qu’il appelle le « Tsunami criminel » planifié et financé de l’extérieur. Le docteur Boulos fait remarquer que la majorité ou presque des commerçants du Centre ville envisagent l’arrêt des activités dans ce secteur pour forcer la Police haïtienne et la Minustah ( Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti) à assumer leurs responsabilités. Le Président de la CCIH se dit extrêment inquièt face à l’aggravation du climat d’insécurité. Il indique que cette situation a de graves conséquences sur le fonctionnement du secteur formel et informel.Le dirigeant du Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH) se dit partisan d’une solution radicale pour faire échec aux bandits membres de l’Opération Bagadad qui opèrent dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. L’ancien colonel Himler Rébu affirme qu’une telle solution pourrait être mise en œuvre dans un délai d’un mois. Il fait remarquer que les coûts seront catastrophiques pour le pays en cas de persistance de cette situation. Par ailleurs, M. Rébu est favorable au report de la date des élections au cas où un consensus serait trouvé entre les différents.