30.000 Haïtiens ont trouvés du travail et sont actuellement rémunérés grâce au programme « Cash For Work » (Travail contre rémunération) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Les travailleurs sont payés 180 gourdes pour six heures de travaille tandis que le salaire minimum est de 200 gourdes pour 8 heures de travail.Ce programme a été lancé dans différents quartiers de Port-au-Prince, notamment à Carrefour et Bel Air, ainsi que dans les agglomérations de Léogâne, Petit-Goâve et Grand-Goâve.Déblaiement des décombres des bâtiments qui jonchent les rues, le broyage et le tri des matériaux recyclables ainsi que la mise au rebut des débris collectés font partis des travaux proposés par le PNUD. L’objectif global du programme « Cash For Work » est de rétablir l’électricité, réparer les infrastructures publiques, fournir l’accès à l’eau, protéger les sources d’eau, assurer l’accès aux marchés, aux dispositifs de lavage en commun et aux centres communautaires.Jordan Ryan, Sous-administrateur du PNUD indique que ce programme permet à la fois aux Haïtiens qui y participent de gagner un peu d’argent et d’avoir le sentiment de participer à la reconstruction de leur pays. Il a rappelé qu’une priorité était accordée aux femmes qui constituent 40% des gens embauchés.L’ambition du PNUD est d’employer 100.000 Haïtiens dans le cadre de ce programme, mais cela dépend des fonds disponibles. Le PNUD a besoin de 35,6 millions de dollars pour financer ce programme, actuellement il dispose de 10 million de dollars et de 7 millions de dollars en promesses, un appel a été lancé.N / Radio Métropole Haïti
Haiti : Le PNUD, un gros employeur (MAJ 5h48)
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