Haïti est menacée de sanctions voire même d’expulsion de l’Organisation des Etats Américains (OEA) à cause des risques de dictature suite aux graves irrégularités enregistrées aux élections du 21 mai 2000, selon la voix de l’Amérique. Ces joutes qui permettent à Fanmi Lavalas, le parti au pouvoir, d’exercer un contrôle total sur les institutions sont contestées par l’Opposition. L’OEA doit statuer sur une proposition du président Jean Bertrand Aristide de tenir des élections législatives anticipées en 2002 pour résoudre la crise. L’Organisation des Etats Américains met fin à sa 34 ème Assemblé générale, ce mardi 5 juin, à San José au Costa Rica.L’OEA a organisé une huitième tentative de médiation dans la crise haitienne auprès de Lafanmi Lavalas et du Groupe de Convergence , la semaine écoulée. Le secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains (OEA), César Gaviria qui était accompagné de Madame Eugenia Charles du CARICOM, avant de quitter Haiti avait fait part de ses inquiétudes pour la démocratie tout en soulignant la détérioration des conditions de vie de la population. La communauté internationale a gelé son assistance au pays et réclame des correctifs suite aux irrégularités constatées dans les élections législatives et locales du 21 mai 2000.
Haïti menacée de sanctions
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