Haïti Participe actuellement à la 36e conférence générale de l’Unesco.

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Le nouveau ministre de l’éducation nationale, Réginald Paul, à la tête d’une délégation a laissé le pays ce mercredi 26 octobre en direction de la France où il participera à la 36e conférence générale de l’Unesco. Cette conférence qui se déroule du 25 octobre au 10 novembre porte notamment sur l’avenir de l’éducation dans le monde. Tenue tous les deux ans cette conférence se déroule cette année sur les décisions à prendre par les Etats sur l’avenir de l’éducation, les sciences, la culture et la communication à l’échelle mondiale. Au cours de cette conférence de l’Unesco, un espace sera consacré aux pays moins avancés qui feront entendre leur point de vue sur le renforcement de formation. La 36e Conférence générale de l’UNESCO (25 octobre – 10 novembre, UNESCO, Paris) définira les activités et les politiques de l’UNESCO et établira son programme et son budget pour 2012-2013. L’éducation est le plus important de tous les programmes et comprend, par conséquent, des défis spécifiques. Le premier de ces défis consiste à assurer une approche plus coordonnée des activités liées à la réalisation des objectifs de l’EPT d’ici à 2015 et au-delà de cette échéance. Une nouvelle architecture du mécanisme de coordination internationale de l’EPT devrait permettre à l’UNESCO de conduire les efforts de coordination entre les nombreuses parties prenantes du mouvement de l’Éducation pour tous (EPT), notamment les États membres de l’UNESCO, les cinq institutions partenaires de l’EPT , la société civile et le secteur public. Le second défi est un exercice d’équilibre : garantir une vision holistique de l’éducation tout en se focalisant sur des champs thématiques particuliers – notamment en cette période de contraintes financières. L’UNESCO promeut une approche holistique des systèmes éducatifs ? Cela implique généralement une formation et une gestion des enseignants de qualité, de solides systèmes d’enseignement supérieur, l’élaboration de curricula qui favorise la citoyenneté internationale, des politiques cohérentes et la promotion de l’éducation à l’extérieur des écoles. Cependant, dans les situations financières difficiles, le défi consiste à s’assurer que l’UNESCO continue à œuvrer dans tous les domaines pertinents tout en se focalisant sur des domaines particuliers afin que ses activités aient davantage d’impact. L’UNESCO tentera d’atteindre cet équilibre en préservant sa vision holistique tout en restant focalisée sur les pays – aux plans programmatiques et géographiques – au-delà de la réalisation des objectifs de l’EPT. Composée des États membres de l’UNESCO, de Membres associés et d’observateurs, la Conférence générale se réunit tous les deux ans. Chaque pays dispose d’une voix. Ses langues de travail sont l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol, le français et le russe. EJ/Radio Métropole Haïti

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