Quel avenir pour les écoliers et étudiants haïtien ? Voilà une question qui suscite de nombreuses réactions notamment au sein du secteur éducatif, d’ailleurs, le gouvernement a fait état de la destruction de 75% des infrastructure scolaire lors du séisme du 12 janvier 2010.Les responsables envisagent de faire le nécessaire en vu de reprendre les cours. Le professeur Rosny Desroches directeur de l’organisation «Initiative de la Société Civile» est d’avis que l’école doit recommencer à fonctionner dans tous les départements du pays.Rosny Desroches : «Je crois qu’il faut distinguer les départements qui ont été touché à savoir: le département de l’ouest , le département du sud-est et le département de Nippes en partie. Pour ces départements, il faudra quand même un certain temps pour qu’on puisse prendre des dispositions afin de permettre aux écoles de fonctionner, mais pour les sept autres départements, qui n’ont pas été véritablement touché, je pense que les classes vont reprendre immédiatement».Certaines écoles ont étaient moins touchée que d’autres a souligné le professeur Rosny Desroches, les 75% qui sont détruite, fonctionneront sous des tentes, comme l’a proposé le président René Préval, au cas ou cela serait possible, des conditions devront être réunies a fait remarquer le professeur Rosny Desroches.Rosny Desroches : «On ne peut pas perdre l’année scolaire, il faut que l’on prenne un certain nombre de dispositions, je sais que des démarches sont en cours par certaines organisations internationale qui ont des tentes de près de 45m2, je pense que ce sont des tentes qui peuvent abriter une classe, donc, si on arrive à trouver suffisamment d’espace libre pour implanter ces tentes à proximité des écoles existantes, et bien je pense que l’on peut faire fonctionner un certain nombre d’écoles…»Par ailleurs, en ce qui concerne les universités l’ancien ministre de l’éducation nationale pense que l’état haïtien doit doubler d’effort pour faciliter la reprise des cours.Rosny Desroches : «…dans les universités, il y a beaucoup plus de problèmes parce que je crois que les universités fonctionnaient presque toutes à cette heure là, elles ont perdues beaucoup de cadres. Je pense que là aussi, il va falloir trouver des solutions, faire un inventaire des ressources humaines disponible et mobiliser toutes les ressources qui sont dans le pays et même d’ailleurs pour que l’on puisse reprendre le plus rapidement possible…»Opinion partagée par le recteur de l’université Quisqueya, Jacky Lumarque tout en déplorant les dégâts enregistré, surtout dans le secteur éducatif, soutient que des mesures sont déjà adoptées au niveau de l’université Quisqueya pour reprendre les activités académique.Jacky Lumarque «Ça fait une semaine déjà que toutes nos équipes, le doyen, nos vice-recteurs, nos directeurs de programmes sont à pied d’œuvres en train de réfléchir aux différentes modalités d’une reprise. Nous pensons que cette reprise doit être faite le plus rapidement possible, par exemple, nos services administratif sont déjà en mesure de faire droit à toutes les demandes d’attestations qui sont produite pour les étudiants qui veulent partir. Donc, toutes les demandes déjà pendantes peuvent être traitées aujourd’hui même, les nouvelles demandes nous allons les recevoir à partir de la semaine prochaine…»Ces éducateurs reconnaissent que cela ne sera pas facile pour les autorités du pays de relancer les activités académique. Jacky Lumarque et Rosny Desroches, estiment que pour y arriver, il faut qu’il y ai une certaine solidarité et aussi une grande coopération et si le gouvernement si met à fond, l’année pourra être sauvée, ont fait remarquer ces responsables.Radio Métropole
Haiti : Réouverture des écoles, cela ne sera pas facile
Publicité