Les membres du secteur privé des affaires ont tenté hier mardi 30 juin de convaincre les parlementaires sur les raisons qui les ont poussés à contester la nouvelle loi portant le salaire minimum à 200 gourdes. Une délégation d’hommes d’affaires haïtiens conduite par le président de la chambre de commerce et d’industrie et d’Haïti ainsi que trois ministres du gouvernement ont rencontrés hier la commission des Affaires sociales et aux Droits de la femme de la Chambre des députés Reginald Boulos le président de la Chambre de commerce et d’industrie d Haïti a souligné qu’il n’est pas inquiet pour les 11 hommes d’affaires du secteur de la sous-traitance, La crainte, c’est de voir 28 000 ouvriers partis au chômage », a fait remarquer M Boulos Invité au journal du matin de radio Metropole le président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Haïti soutient qu’une augmentation du salaire minimum à 200 gourdes va causer des pertes d’emplois au pays « Augmenter le salaire minimum de 300 % est un mauvais signal envoyé aux investisseurs étrangers qui seraient intéressés au marché haïtien », a-t-il ajouté M Boulos a souligné que Les membres du secteur privé ont accepté une proposition du chef de l’Etat fixant le salaire pour certains employés de la sous traitance à 100 gourdes par jour. Toutefois les hommes d’affaires de ce secteur s’engagent à faire passer ce salaire à 250 gourdes en 2011. le président de la CCIH crie au scandale suite à une proposition du député Steven Benoît qui veut aussi analyser l’Etat financier des entreprises engagées dans le secteur de sous-traitance La nouvelle loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes provoque pour la première fois des débats contradictoires au Parlement. Dans les documents remis aux parlementaires, les hommes d’affaires affirment qu’ils seront dans l’incapacité la plus totale de respecter un salaire minimum fixé à 200 gourdes. RD
Haïti salaire minimum : le débat est relancé au parlement
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