Hausse des prix des produits de première nécessité

Au cours des dernières semaines les commerçantes de la région métropolitaine de Port-au-Prince ont fait état d’une hausse des prix des produits alimentaires. Le sac de riz de 25 kg se vend à 850 gourdes, autant que le sac de maïs.Le galon d’huile est passé à 190 gourdes et le sac de farine 750 gourdes. La caisse d’hareng est à 1150 gourdes explique une étalagiste du marché Salomon.Elle qualifie d’exagérée la hausse des prix des produits alimentaires. Cette hausse entraine une baisse des revenus des commerçants qui cependant sont obligés d’acquérir de nouveaux stocks de marchandises à des prix élevés.Les clients se font rare, se désole une autre commerçante pour qui cette situation résulte des difficultés financières auxquelles sont confrontés les citoyens. Les consommateurs réclament une intervention des autorités gouvernementales afin d’améliorer les conditions de vies des couches vulnérables. Il est très difficile pour moi de nourrir mes enfants, explique une résidente de la capitale venue acheter des produits alimentaires dans un marché public.En raison de cette hausse des prix il faut au moins 1000 gourdes par jour pour préparer de la nourriture pour une famille de seulement deux enfants explique t-elle. Les restaurateurs traditionnels et ceux dits populaires ont également revu à la hausse leurs prix.De nombreux ouvriers du centre ville de Port-au-Prince avouent qu’ils éprouvent beaucoup de peine à se nourrir durant la pause lunch. Certains acteurs économiques estiment que la hausse des prix de produits de premières nécessités résulte de l’augmentation des prix du carburant sur le marché international. LLM / radio Métropole Haïti

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