Hédi Annabi est nommé chef de la Minustah

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Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon a nommé Hédi Annabi, nouveau chef de la mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti( Minustah).Annabi, diplomate tunisien de 63 ans est un vieux briscard du département des opérations de maintien de la paix depuis 1991.Le secrétaire général Ban Ki Moon avait dès février placé Annabi sur la liste des officiels devant être mis à la retraite selon un diplomate parlant sous le couvert de l’anonymat à l’agence de presse Reuters.M. Moon a décidé de réaliser un changement de poste entre Annabi, sous-secrétaire général adjoint de l’ONU pour les opérations de maintien de la paix depuis 1997, et Edmond Mulet chef de la Minustah.M Annabi a une énorme expérience au sein des Nations Unies déclare Edmond Mulet précisant que le diplomate tunisien à la capacité de répondre aux nécessités tels le renforcement des institutions et l’établissement d’un état de droit en Haïti.M. Mulet affirme avoir eu de bonnes relations avec M. Annabi qui était son principal interlocuteur dans le système des nations unies. » Ce fut pour moi un grand plaisir de travailler avec lui, c’est pourquoi je confirme que sa nomination sera extraordinairement positif pour la Minustah », ajoute le diplomate guatémaltèque.Intégrant les Nations Unies en février 1981, Hédi Annabi, a rejoint le Département des Opérations de Maintien de la Paix en 1991, nommé directeur de la Division Afrique de 1993 à janvier 1997. Depuis 1996, il est responsable du Bureau des Opérations du Département. Entre 1982 et 1991, il a participé activement aux efforts de résolution de la question cambodgienne menés par le Secrétaire-Général, préparant également l’instauration de l’Autorité Provisoire des Nations Unies au Cambodge (APRONUC) après la signature des accords de Paris en octobre 1991. Auparavant, il a dirigé le bureau du Représentant Spécial du Secrétaire-Général pour les affaires humanitaires en Asie du Sud-Est.M. Annabi détient une licence en Science politique de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, et un master’s degree en relations internationales de l’Institut universitaire de hautes études internationales (Suisse).

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