Hédi Annabi souhaite le maintien des casques bleus en Haiti

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Le chef de la Mission des Nations Unires pour la Stabilisation en Haiti ( Minustah), Hédi Annabi, affirme que le processus de remplacement des casques bleus par des policiers a debuté depuis quelques semaines.A l’issue d’une rencontre avec les offiiels brésiliens, M.Annabi a précisé que la Minustah œuvre afin de renforcer la PNH.Tout en mettant en garde contre un départ précipité des casques bleus, Hédi Annabi a mis l’accent sur la nécéssité de renforcer le dispositif sécuritaire à la frontiere.Il soutient que les pertes de l’état haïtien sont de l’ordre de 150 millions de dollars par an en raison de la contrebande dans la région frontalière. » Une quarantaine de soldats et une douzaine de policiers sont déployés dans quatre postes frontaliers d’Haïti pour aider à sécuriser la frontière et dissuader les activités illicites de drogue et d’armes », précise-t-il. Ce déploiement de Casques bleus a été précédé de consultations entre les deux pays, mais aussi entre les responsables de l’ONU en Haïti et les autorités dominicaines, selon le responsable de l’ONU.Le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti, Hédi Annabi, est contre un départ précipité de la MINUSTAH estimant nécessaire le renouvellement de son mandat à cause de la « fragilité de la situation malgré des signes d’amélioration ».Le diplomate tunisien, qui s’est entretenu avec le chancelier brésilien Celso Amorim, a indiqué que les casques bleus avaient considérablement contribué à l’amélioration de la situation en Haïti, ce qui pourrait permettre bientôt une « modeste réduction des troupes ». Au cours d’une conference de presse à Brazilia, le chef de la Minustah a souhaité que l’effectif de la mission onusienne passe de 8 000 à 14 000 d’ici à 2011.Selon lui, la Minustah est impliquée dans les réformes de la police et de la justice et dans le renforcement du dispositif sécuritaire à la frontière.De plus, le représentant du secrétaire général de l’ONU, s’est félicité de l’aide des pays donateurs, qui commence à arriver de manière signifiative, rappelant que le renforcement du travail de la Minustah dépend de l’assistance internationale.

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