L’administratrice du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Helen Clark a mis fin ce vendredi à une visite de 4 jours en Haïti. Au terme de sa seconde visite dans le pays, l’administratrice du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Helen Clark affirme qu’elle a observé une énorme différence avec la désolation dont elle avait été témoin quatre jours après le séisme dévastateur de 2010. « Les rues de Port-au-Prince revivent. J’ai confiance en la capacité des Haïtiens à reconstruire leur propre pays », a indiqué Mme Clark. Elle a fait remarquer que plus de 60% des 10 millions de mètres cubes de gravats résultant du tremblement de terre ont été déblayés au cours de l’une des grandes opérations de ce type menées par les Nations unies et ses partenaires sous la coordination du PNUD. Tout en réitérant la volonté manifeste du PNUD d’accompagner le peuple haïtien dans ses efforts de relèvement, la haute responsable des Nations unies a, par ailleurs, plaidé énergiquement pour le renforcement des institutions, l’autonomisation des femmes et la mise en place des infrastructures qui, d’après elle, constituent les défis du moment. Toutefois, elle dit avoir constaté également une grande impulsion du côté des responsables de l’État haïtien, en vue de renforcer les capacités des institutions démocratiques. Abordant le côté fragile d’Haïti du point de vue environnemental et climatique, Helen Clark et le représentant spécial adjoint du Secrétaire général, coordonnateur de l’action humanitaire et coordonnateur résident en Haïti, Nigel Fischer, se sont dit très préoccupés par la cause haïtienne. EJ/Radio Métropole Haïti
Helen Clark met fin à une visite de 4 jours en Haïti
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