
S’il y a un élément dans l’assassinat du président Jovenel Moïse qui interpelle, c’est le comportement de ses agents de sécurité rapprochée.
Plus que tout autre, l’ancien colonel Himmler Rébu est interloqué par leur absence de réaction :
« Le service de sécurité du président aurait du avoir le contrôle de tous les mouvements entre Pétion-ville et la Boule. Jamais quelqu’un de malintentionné n’aurait du pouvoir parvenir jusqu’à la résidence du chef de l’état, ni même simplement, jusqu’à la route qui y mène. »
Seule explication, selon l’ancien officier supérieur des FADH, un responsable de la sécurité présidentielle a manqué à son devoir : « L’élément de surprise ne jouait pas en faveur du commando. Ses membres n’auraient du avoir d’autre choix que de tuer les agents de sécurité du président et d’entrer de force. Or il n’en est rien. »
Ce responsable doit être suffisamment important pour que ses ordres ne soient pas discutés, car les mercenaires ont pu entrer et se déployer pour accomplir leur forfait sans être inquiétés déplore l’ancien chef du corps des Léopard qui était invité ce lundi à la Rubrique le Point de Radio Métropole.
AL/Radio Métropole